Cette sortie, organisée par Marie-Thé Scaténa et Michel Pelin, est devenue une classique et, c’est le dimanche 9 septembre 2012 à 9 h 30 que 24 équipages (47 personnes) se retrouvent sur le parking de Sainte Musse pour rejoindre La Montagne Sainte Victoire. Celle qui a été tant de fois peinte par l’impressionniste Paul Cézanne, que l’on découvre de si loin, qui change d’aspect selon les heures de la journée et qui est un vrai régal pour les yeux.
Avant le départ, Michel nous remet à chacun un road book du parcours fort détaillé, avec un peu d’histoire sur chaque village que nous allons traverser. Comme à son habitude, il ne peut s’empêcher de donner quelques recommandations bien utiles pour nous permettre d’arriver tous à bon port, vous le connaissez, il adore jouer les chefs.
Alors ça y est, après avoir reçu les recommandations du GO, nous partons munis de notre road book, pour une promenade d’environ 85 km. Les villages vont se succéder, Belgentier tout proche de la vallée fertile du Gapeau puis, Méounes, village qui date de plus de 1000 ans, le Gapeau alimente ses 12 fontaines. La Roquebrussanne vient à son tour, village traversé par l’Issole et ensuite Mazaugues qui nous offre ses rues étroites, typique petit village varois. Une route étroite et très sinueuse, ne manquant pas d’intérêt tant par sa beauté que par ses difficultés de pilotage, nous mène jusqu’à Saint Maximin la Sainte Beaume. Sa majestueuse basilique s’impose dans le paysage. Nous continuons notre chemin en rejoignant
Pourcieux, village blotti contre les contreforts du Mont Aurelien qui se trouve proche de la Montagne Sainte Victoire. A la sortie du village, c’est l’extase, la voici enfin la Sainte Victoire, dans toute sa splendeur, elle nous parait immense et dominante. Pourrière nous rapproche un peu plus d’elle, c’est dans ce village que sont nés les grands parents de Paul Cézanne, on comprend « le pourquoi » de son attirance pour ces paysages provençaux. Et puis, c’est au tour du village de Puyloubier de nous mener au pied de cette Grande Dame ; chose étrange, au fur et à mesure que l’on s’approche d’elle, elle nous parait moins haute. Nous sommes à ses pieds et nous la longeons pour atteindre Saint Antonin sur Bayon, minuscule village où nous attend La Maison Sainte Victoire.
C’est notre point d’arrivée, nous sommes au complet, les commentaires vont bon train, chacun s’étire, nos anciennes nous travaillent un peu les reins. Un peu de marche pour se dégourdir les jambes et pour découvrir un espace muséographique, quelques ânes dans un parc et une exposition racontant l’histoire de ces équidés. De nombreuses races y sont décrites, une seule manque à l’appel : le cancre qui s’épanouit au fond de la classe et qui porte régulièrement le bonnet lorsqu’il est au coin, souvenir d’enfance ?
12 h 30, les estomacs se manifestent, c’est le moment de dresser le couvert, la Table de Saint Antonin nous attend. Un bon déjeuner en terrasse nous est servi et, comme toujours, les bonnes histoires sont de la partie. Le temps passe, il est 15 h, le moment est venu de rejoindre son domicile. Une belle journée passée dans la bonne humeur avec plein de beaux paysages en tête, un seul regret, cette journée aurait pu continuer, l’après midi, par une visite d’un lieu proche. Les GO il y a encore des progrès à faire, on vous attend de pied ferme l’année prochaine.
Antonin