Aprés avoir fabriqué depuis le début des années 20 des modéles haut de gamme, équipés de moteur 2 litres de sa conception puis de moteurs américains 6 ou 8 cylindres, Georges IRAT se lance dans la fabrication d’une voiture de sport légére.

Elle est disponible en 2 carrosseries, cabriolet ou roadster.Ce dernier bénéficie d’une ligne plus agréable et remportera plus de succés. La mécanique fait appel à un moteur RUBY et à une (rare pour l’époque) transmission au roues avant. Cette architecture donnait à cette voiture une tenue de route et une agilité exceptionnelle permettant de compenser la faible puissance du moteur. Comme pour beaucoup de marques Franéaises la deuxiéme guerre mondiale marquera la fin des activités automobiles de georges IRAT.

La technique

Type : MM 5 CV
Moteur : RUBY 4 cylindres en ligne 954 cm3 (55×95). 26 cv à 3400tr/mn. Culasse non détachable. Soupapes en téte à culbuteurs et poussoirs. Allumage par bobine et distributeur 12 volts. Refroidissement par eau par thermosiphon. Graissage sous pression. 1 ou 2 carburateurs SOLEX.
Transmission : aux roues AV par flectors et cardans. Boite 3 vitesses et MA . Embrayage monodisque à sec.
Direction : à crémaillére, rayon de braquage de 4,30m.
Suspension : 4 roues indépendantes (voir dessins).
Freins : Tambours commandés par cébles.
Pneus : 130×40
Dimensions, poids : 3.90mx1.70m, 660kg en ordre de marche
Vitesse : 100km/h

Evolutions

1935 : Modéle MDS 6CV. Moteur 1097cm3 et 33cv.
1937 : Modéle MDU 6CV. le moteur passe à 1078cm3 (61×92) et la puissance à 37cv. La vitesse progresse à 120km/h. Possibilité d’une boite 4 vitesses (fragile parait-il).
1937 : Possibilité d’un compresseur, la vitesse passe à 140km/h..
1938 : Modéle OC3. 11CV mécanique Citroén et calandre boule.
1939 : Modéle ODU, identique au modéle MDU mais à calandre boule.
Modéle OLC3. 11CV mécanique Citroén. Ce modéle se différencie du OC3 par ses freins hydrauliques.