Musée des Françaises V8

Balade dans un musée du centre de la France, celui des V8 françaises, malheureusement disparu depuis quelques années déjà. Ce musée éphémére présentait, comme son nom l’indique, une catégorie de voiture bien déterminée, ainsi que quelques autres modéles. Le grand intérét de ce musée était de nous raconter une page de l’histoire de l’automobile en france : l’épopée des V8 FORD .

Le musée des V8 françaises L'entrée du musée

Plusieurs périodes sont à distinguer, MATFORD avec Mathis de 1934 à 1940, FORD SAF de 1946 à 1954 et SIMCA jusqu’en 1961. Le coin des MatfordLes voitures sont présentées par ordre chronologique, et tout naturellement la visite débute par un prototype de MATHIS à V8 FORD, modéle unique resté sans suite puis, dans l’alignement nous découvrons la gamme MATFORD .

La visite se poursuit avec les FORD VEDETTE , VERSAILLES , COMéTE ect … dont certaines carrossées par FACEL . Cette gamme sera maintenue par SIMCA puis, en 1958, les BEAULIEU, CHAMBORD et MARLY voient le jour, et ce sont elles que nous découvront vers la fin de la visite de la salle principale.

L’histoire se termine au BRESIL avec la fabrication de SIMCA CHAMBORD rebaptisées lé-bas TUFAO , ALVORADA … Le coin des Simca Dans la travée centrale quelques grosses américaines sont lé pour nous faire remarquer que les V8 franéaises , bien que nous semblant imposantes, étaient tous de mémes à l’échelle européenne .

Un superbe camion de pompier , dont la marque m’échappe , évoque d’autres applications de ce fameux V8 et contrairement à ce que certaines mauvaises langues laissent entendre au sujet de la consommation de ce moteur, la citerne est bien destinée à l’eau et non pas à l’essence.  

Les V8 françaises Ford SAF Monte-Carlo
Ford SAF “Comète Monte-carlo”1954
22CV-3923 cm3-105cv à 3800tr/mn
Dessinée par Jean Daninos et carrossée par Facel

Une deuxième salle , en quelque sorte les réserves du musée , avec de nombreuse populaires françaises contemporaines des V8 présentées et pour la plupart dans leur jus (bien épais parfois ).

Ce musée , comme malheureusement bien d’autres musées franéais , doit sa disparition à un manque de fréquentation . Celui-éi en plus présentait une trés grande spécialisation qui n’est pas forcement du goût du plus grand nombre .