Visite des Salins des Pesquiers à Hyères
Le rassemblement pour cette sortie se faisait, comme souvent, au parking de La Valette, et grâce à la ponctualité de chacun le départ a pu se faire comme prévu à 9h00 précises.
Deux courageux participants se sont fait remarquer : Annie et André ayant choisi de nous rejoindre en scooter.
C’est un plateau varié et de qualité – Chevrolet, Rally, Salmson, Singer, Corvair, Jaguar, 4CV, 403 Break, VW coccinelle, Citroën traction et 2 CV – qui s’en va en direction de Hyères.
Le but de notre visite n’étant pas très loin, j’ai choisi, pour que l’on puisse un peu se dégourdir les pistons, de passer par La Crau, Les Borrels et La Londe – pas le parcours le plus direct pour Hyères – mais champêtre et sans circulation. Nos 2 téméraires en scooter ont beaucoup apprécié …
Comme prévu la police municipale de Hyères nous avait réservé le petit parking situé juste après l’entrée des Salins.
Quelques manoeuvres pour se garer et tout le monde ou presque (René préfère finir la matinée sous le tableau de bord de sa Corvair) se retrouve au côté de notre guide du jour pour cette visite.
La visite du site, commentée par Mme Ina Berato, nous a permis de découvrir les différents aspects de ce lieu maintenant préservé. Elle nous a fait découvrir avec passion les anciens métiers du sel et nous a décrit les efforts réalisés pour reconvertir ce site pour la protection des oiseaux.
La visite terminée nous nous dirigeons vers le lieu réservé pour le pique-nique, le parking de l’Ayguade, farouchement gardé par Nicole efficacement secondée par un redoutable chien de garde : Titou.
Une fois tout le monde rassemblé, l’apéro est offert par le club. Les tables à pique-nique sont ensuite déployées et on attaque les choses sérieuses : après les échanges de potins à l’apéro c’est l’heure maintenant des échanges de saucisson, paté maison, quiches, pizza … et bons vins. Le pique-nique terminé et après quelques instants de récupération pour certains je procède à la remise des prix anticipée pour permettre à ceux qui ne veulent pas rentrer sous la pluie de partir au plus tôt.
La persévérance est récompensée puisque Michel Pelin, qui après avoir lors des éditions précédentes échoué au pied du podium, se hisse cette année sur la plus haute marche. Le malchanceux René, se console avec une lampe frontale si pratique pour plonger sous les tableaux de bord. Il l’a tellement aimée qu’il l’a gardée tout le lundi,
passé à l’ombre toujours sous la planche de bord de la Corvair.
Après la remise des prix les quelques équipages restants se dirigent vers le site des anciens salins. La promenade à pied sur la digue St Nicolas permet de découvrir quelques trop rares oiseaux migrateurs, soit, ils sont déjà partis vers d’autres étapes de leur voyage, soit cachés pendant l’heure de la sieste à l’abri des curieux. Nous faisons une visite de la maison de l’eau au milieu du site pour améliorer notre culture générale avant de reprendre le chemin du retour.
Le ciel se fait de plus en plus menaçant et le retour nous permet de vérifier l’inefficacité des essuie-glace de notre 4cv, mais ça on le savait déjà.
Je vous livre quelques photos en vrac pour partager ces bons souvenirs avec les présents et les absents.