“Si j’aurais su, j’aurais pas venu” dit le petit Gibus dans la Guerre des Boutons. Pourquoi cette célèbre citation ? Simplement parce que j’ai été désigné comme volontaire d’office pour rédiger un texte relatant notre sortie du Vin Nouveau le dimanche 13 novembre 2022.
Je vous laisse découvrir dans les quelques lignes qui suivent les efforts que j’ai développés pour remplir cette mission qui m’a été confiée.
Bon, voici déjà quelques lignes de pondues, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick.
Passons au concret, la météo avait annoncé un dimanche nuageux et peut être pluvieux. Nous nous retrouvons tout de même avec 21 véhicules anciens et 6 voitures contemporaines (pour raison de problèmes mécaniques, crainte d’intempérie etc.). Comme prévu les 27 équipages prennent la route à 9 h et des poussières (les poussières sont dues à un retardataire) sans avoir préalablement reçu un magnifique roadbook et quelques recommandations précieuses de notre chef de meute.
En tête, l’empereur à la barbe fleurie (pour les enfants, le père Noël) notre ami Gilbert accompagné de sa tendre épouse Michèle. La voiture balai du cortège est conduite par notre pilote Serge et notre reine de la pause « casse-croute » Marie-Thé.
Nous avons rendez-vous à 10 h 30 au Domaine des Grandes Aubreguières, alors pas question de chômer, la tête dans le guidon et pour le co-pilote la tête dans le roadbook, nous parcourons la banlieue Est toulonnaise. Bien évidemment, il y a toujours des pièges à c.. pour disloquer notre convoi, un rond-point qui est né dans la nuit du vendredi au samedi, la veille de notre sortie, sans oublier quelques feux de trafic voire quelques stops.
Nous voici enfin sur les routes champêtres qui nous mènent dans les rues étroites de Pierrefeu. Puis, nous traversons Puget-Ville et Carnoules en laissant sur notre droite une magnifique machine à vapeur rappelant que cette ville était au début du 20ème siècle une grande gare de triage du réseau Sud-Est.
Après avoir parcouru quelques kilomètres, arrive enfin l’arrêt d’aisance (comme les choses sont bien dites) tant attendu.
Soulagés, nous reprenons la route et vient la traversée surprenante par l’étroitesse des rues du village de Flassans sur Issole ; pour la petite histoire autrefois la Nationale 7 passait par son centre-ville, je n’ose pas imaginer les embouteillages.
A quelques chouillas de minutes près nous arrivons à l’heure au Domaine tant attendu par nos estomacs. De très beaux bâtiments construits en pierre sèche se présentent à nous. C’est sur la place de la fontaine de l’Enavans (traduit du provençal place de la Fontaine de l’énergie) que Marie-Thé et Michèle nous attendent avec des pâtés maison, charcuterie et autres gâteries qu’elles nous ont préparés et offerts, le tout arrosé des vins de la cave. En résumé, c’est la vie de château ! Un baby-foot, se trouvant dans le caveau, est vite pris d’assaut pour rappeler à certains de bons moments du passé. La visite de la cave donne lieu à de très intéressants échanges avec le maître de chais. Forts de toutes ces informations, nombreux sont ceux qui repartent chargés de cartons et de cubis de vin, l’hiver sera chaud…
L’heure avance, il nous faut songer à passer à table. En voiture Simone direction Pignan (village où Monseigneur Falco est né en ces lieux il y a 75 ans et où il débuta sa carrière de Maire). C’est après avoir traversé le village, que nous nous retrouvons à l’Auberge du Lac. Restaurant rustique et très sympathique, le petit lac qui se trouve face à celui-ci offre, selon la période de l’année, la possibilité de pêcher la truite. Rien de surprenant qu’un tel plat nous soit proposé au menu.
Comme toujours, le repas se passe dans une bonne ambiance, les histoires fusent créant un brouhaha assez impressionnant, mes appareils auditifs en vibrent encore. Après le café, un tirage est effectué, la gagnante Madame Monique MOCAER se voit rendre son chèque d’inscription à notre sortie, le club lui offre son repas. Notre Président prend alors la parole, le silence a quelques difficultés à s’installer. Il n’est pas certain que tous les convives puissent l’entendre. Il remercie, au nom de tous, les organisateurs Michèle, Marie-Thé et Gilbert pour cette journée fort sympathique et couronnée de succès (52 participants), il profite de ce moment pour rappeler aux présents qu’il leur est possible d’organiser de futures sorties, les membres du CA restent à leur disposition pour les aider à la réalisation de leur projet.
Ouf j’en ai fini, j’espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec cette narration et avoir satisfait mes commanditaires.
Michel votre « très » ancien Président